Comment :
« On ne veut pas  déménager. On est bien ici, mais la maison est trop petite.  ».

La maison se situe dans une rue en pente où les constructions et le jeu des toitures suivent globalement et
logiquement cette déclivité.          

Côté rue, malgré la surélévation des volumes et l’augmentation de l’emprise général, le projet respecte ce

contexte urbain dans la hiérarchie des toitures, les proportions, les fonctions. Il est lui-même
décomposé en plusieurs volumes pour ne pas imposer un mastodonte à larue : décalage en hauteur et

en profondeur sur différents niveaux dans le sens de la pente de la rue.

Côté jardin une façade plus posée, plus linéaire, plus classique : jeu de lucarnes, d’alignements, de modénatures réfléchies.

Au niveau 0, la maison n’avait jusqu’alors aucune ouverture directe sur le jardin. Ce sera chose faite avec la

création d’une porte fenêtre ouvrant sur une  terrasse en bois depuis le Séjour.

A l’échelle du quartier, dans son environnement urbain, le projet s’intègre sans brusquer l’œil ce qui ne signifie pas que son identité est
inexistante. C’est à travers le jeu des retraits de façade, des décalages de toitures et des matériaux qu’elle s’est affirmée….

Couverture tuiles, lucarnes zinc, enduit teinté bleu, bardage sapin peint, brique peinte….