Comment :

Le projet a consisté en la surélévation du bâtiment existant composé d’une grande partie atelier et d’un logement sous combles.

La verrière en façade Nord côté Passage a été conservée et rénovée. Elle garde toute sa cohérence par rapport à la lumière diffuse.

De ce côté ci la surélévation s’est faite de manière la plus simple qu’il soit en augmentant la verticale de la façade existante.

La verrière existante côté Sud a été totalement supprimée au profit d’un jardin planté sur son emprise. Le mur de clôture de fond de

parcelle a donc été abaissé afin d’en atténuer d’une part  l’impact par rapport au terrain voisin, qui est en léger contrebas,

et d’autre part permettre une entrée de lumière considérable au niveau 0 qui fait cruellement défaut actuellement.

Pour cette façade Sud,  compte tenu des faibles retraits existants nous avons opté pour une surélévation avec une volumétrie

des façades en  recul et en dégradé en jouant sur des pleins et des creux permettant d’atteindre le 8 m de recul

à certains endroits avec ouvertures transparentes et ouvrantes, en restant dans les gabarits enveloppe. 

Le parti architectural a été de travailler sur un double visage du bâtiment :

Au Nord une vision rigoureuse :

La façade est très vitrée et tramée, verticale permettant de capter un maximum de lumière homogène et diffuse.

Elle reprend le vocabulaire et les matériaux se référant au début du 20^ème siècle : brique, métal, verrière, modénatures et pilastres verticaux,…

L’idée étant de garder le témoignage de l’histoire industrielle de ce bâtiment, ancienne fabrique de chariot Sncf.

Au Sud à l’arrière, une façade beaucoup vivante :

Actuelle, ouverte vers les vues et paysages lointains et la lumière directe du soleil.

Volumétrie en pleins et creux et en dégradé créant terrasses et variétés de point de vue.

Matériaux plus contemporains dans leur nature et leur utilisation : enduit uniforme de couleur clair,  larges baies vitrées, terrasses en bois, etc…